« Valentin Pretorian »

« Personnalité »

15 lignes minimums : Ce que la plupart des gens disent de moi, c'est que je suis comme un serpent, mal camouflé sous une peau de gentil chien pataud. Du moins c'est ce que disent ceux qui ont un certain sens de l'observation et qui arrivent bien à cerner les gens. Ce qu'ils m'embêtent ceux-là alors, d'être aussi suspicieux à mon égard... Après tout je ne suis qu'un vieil homme allant arriver dans la soixantaine dans moins longtemps que je n'en laisse paraître et qui n'aspire à rien d'autre qu'un peu de tranquillité mêlée à quelques rebondissements dans sa vie...

Aux premiers abords, je suis une personne qui peut paraître très chaleureuse et souriante, toujours prêt à instaurer de la bonne humeur partout où il passe et prêt à régler n'importe quel malentendu. Enfin, c'est cette impression que j'aime donner, que cela soit dans la vie de tous les jours, dans mon travail ou auprès de la communauté surnaturelle. Hypnotiser la proie, avant de l'empoisonner de mes crochets emplis de venin. Bon, je ne mords que rarement depuis quelques années déjà ! Ma réputation me précède et évite généralement que je n'ais à me salir les mains... Et puis je ne suis plus tout jeune, et je donne rarement l'impression que j'arriverai à mettre à terre une bande de jeunes à la santé bien meilleure que la mienne ! Enfin, c'est ce que j'aime à laisser penser. Et puis, j'ai des hommes de main pour arriver à les dissuader mais même dans ce genre de situation, je ne quitte jamais mon sourire. Certains me traitent de vieillard sénile à cause de ça, d'autres disent que je suis un grand sociopathe.

Mais ce n'est pas ma faute, j'ai passé l'âge de parler avec la violence et je suis bien plus porté sur la diplomatie depuis. Je suis quelqu'un d'une politesse à toute épreuve et on pourrait même m'attribuer un comportement de dandy. Toujours courtois et galant avec les femmes, je respecte tout le monde. Même si parfois cela ressemble à du sarcasme....~ Même si je suis d'un naturel chaleureux et très familiale, ce que j'ai pu voir et vivre tout au long de ma longue vie a fini par faire en sorte que je suis devenu très distant vis-à-vis de mes relations personnelles. Sans réellement m'en rendre compte, j'ai fini par construire une coquille autour de moi pour m'éloigner de ceux que j'étais susceptible de commencer à apprécier, au point de les écarter. C'est par ailleurs pour cela que quelques unes de mes anciennes épouses ont finalement demandé le divorce et que la plupart de mes enfants ne me parlent plus. C'est également une des raisons pour lesquelles je ne me suis jamais uni à un Témas tout au long de les six siècles d'existences. Car au cours de ma vie humaine, j'avais une femme que j'aimais profondément. Qui est morte. Et les enfants que j'avais eu avec elle aussi ont disparus, depuis longtemps.

Et j'ai décidé d'arrêter de me préoccuper de leur descendance. Car dans le fond, je suis vide. Je n'éprouve que très rarement des sentiments, que cela soit de l'empathie, de l'affection ou même de la colère. Petit à petit, j'ai fini par me détacher de tout ça pour me protéger moi-même. Et je maquille ce manque d'émotion par une exubérance à toute épreuve, surjouant les dandys et passant mon temps à tenter de charmer les jeunes dames que je rencontre. Et les jeunes hommes aussi. Même si je consommes rarement avec des jeunes gens, les trouvant pour la plupart assez ennuyant, même si j'aime à tester si mon pouvoir e séduction peut marcher sur eux. Même si je dois avouer que se faire « draguer » par un vieux de soixante ans, comme ils disent, doit pour la plupart leur faire peur. En réalité, je préfère les êtres avec de l'expérience derrière eux. Des surnaturels qui ont déjà du vécu derrière eux et la maturité d'avoir une conversation intéressante. Je suis un épicurien de nature, appréciant grandement la bonne nourriture, les bons vins, l'art et la discussion. Cela me permet de faussement combler ce manque en moi et il m'arrive parfois même de céder au péché de la chair, même si cela est rare.

« Physionomie »

15 lignes minimums : On ne peut pas dire que je suis une personne qui impressionne par sa carrure, loin de là ! Mesurant un mètre soixante-dix, on voit bien là le mélange entre mes origines de l'Est et que je viens d'une période où la taille moyenne était bien inférieure à ce qu'elle était à l'époque. Et encore, je peux vous dire que je me situais dans la moyenne haute de la population ! Peut-être que si j'étais né dans les temps modernes je serais d'une taille dépassant le mètre quatre-vingts... Et puis, j'avais pris de l'âge avant d'être mordu, donc le temps avait déjà commencé à me rapprocher de la terre. Mais je ne me préoccupe guère de ma taille, même si certains pensent que plus ils sont grands, plus ils auront de charisme... Mais comme disent mesdames, ce n'est pas la taille qui compte. ~ À côté de cela, je pèse soixante-quinze kilogrammes et je possède encore un peu de ma forme d'autrefois, même si l'ère moderne fait que j'ai tendance un peu à m'enliser. La guerre forgeait le corps il fallait dire... Mais j'essaie de continuer à m'entretenir, en pratiquant encore du judo et de l'escrime.

Par le passé, j'ai pratiqué de nombreux sport et notamment, la plupart des arts martiaux. Ils permettaient bien sûr d'entretenir mon corps, mais je dois avouer que maintenant, je m'entraîne au judo quotidiennement essentiellement pour trouver une certaine paix intérieure. Il ne faut pas croire, c'est une pratique très reposante quand on ne cherche pas à s'entraîner en jetant comme une brute son adversaire au sol ! Et puis la violence, toujours la violence... Cela n'a rien de gracieux et d'intéressant. J'ai des hommes de main pour cela, alors à quoi cela servirait que je m'abaisse à ce niveau, maintenant ? Mais si je dois me défendre, je le ferai. Même si maintenant je pratique essentiellement le judo en technique défensive, me servant simplement de l'attaque de mes adversaires pour retourner leur poids et leur élan contre eux. Je n'utilise plus guère de techniques d'attaque depuis bien longtemps... Ou alors simplement en utilisant les techniques aux bâtons, avec ma canne. Mais j'avoue que je n'ai guère besoin de cette dernière pour me déplacer et que je la garde simplement parce qu'elle ajoute à l'image de dandy que j'aime donner.

Maintenant, si l'on va dans les détails, nous pouvons dire que je possède un physique plus qu'atypique et qui a tendance à laisser des sueurs froides. Malgré les sourires chaleureux que je tente d'afficher à tout va, je possède un visage en lame de couteau, tout en angles et n'inspirant pas forcément la chaleur. Sans parler de la cicatrice que j'arbore au coin de la lèvre, qui n'encourage pas, malgré moi, à inspirer la confiance. J'ai donc essayé de m'affubler d'une petite fantaisie pour adoucir tout cela, en me faisant percer sous la lèvre inférieure. Il paraît qu'ils appellent ça un labret centré. Ce qui semble totalement improbable pour un homme de ma physionomie, mais j'aime bien au final ! Mes cheveux fins, sont d'une blondeur tellement clair, que le terme pour les qualifier est... Blanc. En fait, j'ai les cheveux blanc, oui. Et malheureusement, ce n'est pas une question de vieillesse, car ils ont toujours eu cette couleur blond polaire. Et les yeux sont eux aussi très clair, d'un bleu délavé. En réalité, je suis atteint de leucisme. Une déficience génétique faisait que je n'ai que peu de pigmentation colorée. Un peu comme un albinos, en fait ! Mais mes yeux sont bleus et non rose. Ma mère était comme moi à ce sujet-là. Mais malgré l'époque dans laquelle nous vivions, nous n'avons jamais eu de problèmes à ce sujets-là. Probablement parce qu'on nous pensait simplement un peu plus blonds que les autres, avec des origines russes ? Je ne sais pas trop.

Hormis cela, j'ai l'air d'un homme tout à fait banal. Les nombreuses cicatrices que j'ai sur le corps. Mais pour le voir il faudrait que je me déshabille ! Ce que je ne fais pas souvent. Je suis quelqu'un de pudique et de très humble sur la présentation de mon corps. Je ne suis guère le genre de personne à exposer outrageusement ma chair ! Je n'y trouve là aucune utilité et avec le physique d'un homme de cinquante ans passé, je doute que cela intéresse beaucoup de personne ! En plus de me rendre vulnérable aux attaques ! Le seul moment où vous pourrez le voir sera donc au moment où je me change pour aller me laver. Car je dors en pyjamas et je porte toujours une chemise légère sur le dos quand je vais à la plage. Mon leucisme fait que j'ai une peau blanche qui craint beaucoup le soleil. Et encore plus que d'autres, à cause des nombreuses cicatrices qui viennent la couturer.

Dois-je vous parler de ma forme animale ? Soit. Je suis un...... ce qui fait que j'ai naturellement une peau recouverte des d'écailles. Les couleurs qu'elles arborent sont du .... au .... et je mesure au taille plus de ... mètre ..... Malheureusement, je ne possède guère un animal apprécié par la plupart des gens, qui ont pour une grande majorité, plutôt une attirance naturelle pour les bêtes à poils. Comment leur en vouloir ? C'est chaud, c'est doux, c'est rassurant. Moi je suis froid et les mauvaise langues me donnent une texture "visqueuse". Ajoutez à cela qui je suis natif d'un pays orthodoxe et vous constaterez que je n'eus guère de chance d'être devenu ce que je suis. Mais au final... Il serait mentir, que de dire que cet animal ne me correspond pas, n'est-ce pas ?

« Histoire »

30 lignes minimums : Je suis né en 1446, à Dâmbovița en Roumanie, sous le nom de Marius Cioban. Fils unique d'un simple paysan, j'avais 10 ans quand Vlad III Basarab est revenu en Roumanie et a repris le pouvoir. Mon père était un fervent partisan de l'idéologie de notre nouveau roi, qui, selon les rumeurs, combattait l'aristocratie au profit du petit peuple. Je vécu là-dedans toute mon enfance, élevé à travailler dans les champs et à admirer le Prince Basarab. Ce fut pour cette même raison que je me suis volontairement enrôlé dans l'armée pour la guerre contre les otoman, en 1462. J'avais 16 ans, mais à notre époque, j'étais déjà considéré comme un adulte. L'espérance de vie moyenne n'était pas très longue de mon temps, à cause des maladie. C'était pour cette même raison, que j'étais marié à l'âge de 14 ans. Avec la fille du paysan voisin. Nos parents c'étaient arrangé dès qu'ils avaient su que les Pretorian auraient une fille. Nous avions grandis ensemble et je l'aimais sincèrement et profondément...

Après la guerre, j'étais revenu chez moi et avais repris ma vie. J'avais donné un fils à mon épouse, à l'âge de 19 ans. Elle en avait 17 ans. C'était tard, mais avec la guerre, nous n'avions pas pu concevoir avant. Mais la guerre était loin d'être terminée, l'empire otoman étant toujours en pleine expansion et je dus y retourner. Et ce fut à ce moment-là que je fus mordu... Sur le champs de bataille. Je ne savais plus ce qu'il se passait. Tout était flou et simplement l'adrénaline prenait les commandes dans ce genre de situation. Je ne compris donc pas comment ni pourquoi je fus mordu à ce moment-là... Je fus immédiatement rapatrié dans les tentes de secours et ce fut là que le calvaire commença. Je ne me souviens plus de cette période. En même temps, cela remonte à loin tout ça~ Mais je me souviens de la douleur à ce moment-là... j'ai probablement dû me transformer sous les yeux des personnes qui tentaient de me soigner. Mais ils n'ont rien eu le temps de faire pour me tuer. Le camps fut rasé par l'armée otomane au même moment et j'ai continué à agoniser au milieu des cadavres de mes compatriotes, jusqu'à que ma mutation ne finisse.

A l'époque, je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Personne n'avait jamais entendu parler de ce genre de chose et je me gardai bien d'en parler à qui que ce soit ! Je supposais à ce moment-là avoir fait des cauchemars à cause de la guerre. Maintenant, ils appellent ça le stress post-traumatique. Je pensais que c'était le cas et que la douleur n'était due qu'à des blessures sur le champs de bataille. Je suis donc cherché à rejoindre le camps le plus proche, mais on me renvoya chez moi, après cela. Je tentai donc de reprendre ma vie comme si tout n'était que de sombre souvenir de la guerre, auprès de ma femme et de mon fils. Jusqu'à la pleine Lune suivante où, pris d'un instinct primaire, je m'enfuis dans la forêt et me transformai. Je crus encore à un cauchemar, bien que je n'avais jamais été somnambule de ma vie et commençai à penser que je devenais fou... Que m'arrivait-il ? Je ne dis rien à ma femme, mais j'agissais bien trop étrangement pour elle.

Ce fut à ce moment sombre de ma vie, que je rencontrai Drake Tépès. Enfin... J'avais plutôt l'impression qu'il m'avait trouvé. C'est lui qui m'a apprit dans quel monde j'évoluais à présent. Naturellement, je n'étais clairement pas disposer à le croire, même s'il était le fils d'un monarque que j'avais toujours respecté. Mais il m'avait montré ce qu'il était. Différent de moi. J'avais failli hurler au monstre, jusqu'à ce que je me rende que j'en étais moi-même un. J'aurais été lapidé, écartelé, décapé et brûlé sur le bûché pour que j'étais. Ce fut cet homme, qui m'appris dans quel monde j'évoluais maintenant. J'avais été mordu par un lycaë sur le champs de bataille et avait agonisé trois jours, le temps que mon corps accepte ce que j'étais devenu. Et depuis, je me transformais toutes les pleines Lune, sans pouvoir me contrôler. Il avait dit qu'il m'aiderait à apprendre, même si nous n'étions pas de même espèce. Et ce fut petit à petit le cas. Il souhaita me rallier à ses principes, ses idéologie. Mais je me sentais encore trop humain pour les accepter.

Je continuai à vivre ainsi quelques années. Le fils Tépès m'enseignant tout ce qu'il estimait que je devais savoir. C'était tellement curieux... Il était plus jeune que moi, mais dans ce nouveau monde, je n'étais qu'un enfant. Ma femme et mon fils n'en surent rien. Jusqu'à ce que mon épouse tombe malade. La tuberculose. Cela m'anéantit de la voir s'affaiblir de jour en jour. Alors je pris la décision de la transformer, afin qu'elle puisse survivre. Mais c'était trop tard. Et finalement ça la tua. Notre fils m'accusa de sa mort, me traitant de monstre et bientôt, tout notre village fut au courant. Je fus pourchassé et finalement, je disparu avec l'aide de Drake. Et je changeai pour la première fois d'identité. Je pense qu'à ce moment-là, je compris en partie l'idéologie de mon mentor. Les humains ne nous comprenaient pas et ne nous comprendraient peut-être jamais. Je n'en étais pas au point de les haïr, mais petit à petit, avec le temps, je finis par en venir à la conclusion que nous étions une nouvelle branche de l'évolution. Et que comme les sapiens avec les néandertaliens, nous leur survivrions. Et qu'ils avaient peur de ça.

Je resterai longtemps, plusieurs siècles auprès de mon mentor. Peut-être devins-je son bras droit ? Le sujet ne fut jamais réellement abordé et cela était plutôt une sensation de ma part. Mais avec le temps, je me détachai également peu à peu de lui, tel l'oisillon qui quitte son nid. J'allais et revenais toujours, à cette période-là. Apprenant de nouvelles connaissances, testant de nouvelles façons de vivre... Je tentais de garder un œil sur mon fils et sa descendance, même si jamais je n'entrai en contact avec eux. Au cours de ma longue vie, je rencontrai de nouvelles personnes. Des hommes, des femmes, avec qui je passai le temps, restais de façon plus ou moins longue. Disparaissant pour certains, divorçant avec d'autres, quand les premières lois à ce sujet, furent prises. Je ne restai jamais longtemps au même endroit, afin d'éviter que l'on finisse par se poser des questions. Plus le temps passait et plus je me rendais compte de la faiblesse des humains. Et qu'ils n'étaient pas digne de confiance pour savoir notre secret.

Puis, je finis par décider d'aller à New York. C'était le milieu du XIXème siècle où des gang se formaient un peu partout dans la ville. Notamment entre les anglais de pure-souche et les irlandais. C'était l'occasion pour moi de commencer à me créer une véritable indépendance vis à vis de mon mentor. Naturellement, cela faisait des années que j'avais gagné mon autonomie, à vadrouiller ça et là, mais au final j'étais toujours à son service et à rappliquer dès qu'il m'appelait. Naturellement, je ne dis pas que s'il m'avait ordonné de revenir pour une quelconque raison de la plus haute importance je l'aurais ignoré, loin de là~ Car même si je n'étais pas aussi extrémiste que lui dans mes idéaux, il restait l'homme qui m'avait tout appris. Mais je voulais gagner ma propre influence de l'autre côté du continent. Je ne désirais pas créer de nid, trouvant superficiel les liens qui pouvaient nous unir. Et hormis les quelques relations que j'entretenais encore avec mon mentor, je ne désirais plus me mêler des affaires de surnaturels. J'avais juste besoin de pions. Et ce fut donc naturellement en solitaire, que je me présentai à New-York et demandais l'autorisation d'y rester.

Grâce à mon expérience passée, que je montais petit à petit mon entreprise. Au début ce n'était qu'un rassemblement de malfrat des rues qui faisait régner ma loi, en profitant des multiples guerre de gang qui régnaient déjà dans la ville, puis, cela devint petit à petit, une industrie. Je me spécialisai dans le ........

[Histoire nawak qui risque d'être refaite, j'aime paaaas xD]

« Derrière l'écran »

C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E